Faisant suite au Grand Patio, voici la Salle des Prières. Avant d’y pénétrer, on remarquera la finesse du travail des portes ajourées où les dizaines de milliers de petits morceaux de bois sculptés ont été assemblés suivant une méthode multiséculaire.
En pénétrant dans la Salle des Prières, à la lumière chaude et discrète des veilleuses et claustras à jour, le visiteur constatera le changement de direction du grand axe des bâtiments. En se plaçant au centre de la nef de droite, et en regardant en face de lui la niche décorée appelée » Mirhab », il pourra, par la pensée, et au-delà du mur du fond prolonger sa vision imaginative jusqu’à la Ville Sainte de La Mecque.
MANQUE IMAGES
Au centre de cette vaste salle aux multiples colonnes, la grande coupole en bois de cèdre, sculptée à la main, fut exécutée par une équipe d’ouvriers marocains dont l’ardeur, l’adresse et la foi ont permis de réaliser ce chef-d’œuvre. Des vitraux multicolores sont encastrés dans cette coupole octogonale.
MANQUE IMAGE
Le grand lustre qui orne le milieu de la coupole est l’œuvre des artisans de Fez qui, dans le cuivre et dans le fer, ont forgé cette pièce importante dont la Mosquée de Paris peut s’enorgueillir de posséder le seul et unique exemplaire.
Ce lustre, ainsi que les tapis de haute laine qui recouvrent la Salle de Prières, ont été offerts par S.M. Moulay Youssef, Sultan du Maroc.
MINBAR : (chaise de bois précieux) ou chaire à prêcher offert par le roi Fouad 1er d’Egypte sur lequel se tient l’Imam (prédicateur) pour les prônes du vendredi et des fêtes religieuses. L’autre Minbar offert par Son Altesse Lamine Bey de Tunis qui fit reproduire, pour rendre hommage à la Mosquée de Paris, l’un des plus beaux spécimens de » Minbars » des Mosquées de son royaume.
MANQUE IMAGE
Le visiteur ne quittera pas cette salle sans remarquer les tapis de grande valeur. Le plus précieux a été offert par Sa Majesté le Shah d’Iran, Réza Pahlevi, Empereur d’Iran. Tissé par la fabrique Djanchaghan, cette merveille de l’art Persan mesure 7,64 m sur 4,37m. D’autres tapis persans de non moins grande qualité, don de l’Administration des chemins de fer du Hedjaz à Damas.
MANQUE IMAGE