Ramadhan1435 H/ 2014. Conformément aux enseignements prophétiques relatifs à la détermination du début du mois de Ramadhan et soucieuse de l’unité de la communauté musulmane de France et d’une complémentarité entre les données astronomiques et les références traditionnelles prophétiques recommandant la vision, la Grande Mosquée de Paris organisera la veillée traditionnelle de la « Nuit de Doute » en présence de représentants d’associations cultuelles, de théologiens, de muphtis et d’imams des différentes régions de France afin de déterminer la date du début du mois de Ramadan pour l’année 1435 de l’Hégire correspondant à l’année 2014. La date de cette cérémonie sera communiquée au début de mois de Chaabane 1435H, mois qui précède le mois de Ramadan. Rappel de quelques références de la tradition prophétique à propos de la vision de la lune. Le Prophète – Prière et Paix d’Allah sur Lui – a dit : « Nous sommes une communauté illettrée, nous n’écrivons pas et ne comptons pas. Le mois (lunaire) est tantôt de 29 jours et tantôt de 30 jours ». Références : Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim Ibn Ruchd, Bidâyat al-Mujtahid « La Détermination du début et de la fin du ramadhan est fondée sur la vision et non le calcul. » Le Prophète – prière et paix d’Allah sur Lui – a dit : « Ne jeunez que lorsque vous verrez le croissant lunaire et ne rompez le jeune que lorsque vous le verrez aussi ; si alors la vision est impossible comptez l’intégralité du mois (de Chaabane) ». Rapporté par Al-Bukhârî. Selon la recension de Tirmidhî : « Ne jeunez pas avant le Ramadhan, jeunez à la vision de la lune et rompez le jeune à sa vision aussi : Si alors un nuage s’interpose à cette vision, parachevez alors les 30 jours (de Chaabane) ». Abd Al-Karim Zaydân, Al-Mufassal, TII, Page 11. Commentaire de Abd Al-Karim Zaydân : « La raison de la détermination du début et de la fin du jeûne par la vision et non par le calcul est due au fait que les rites liés à des horaires comme les prières, le jeune et le pèlerinage soient établis religieusement par des critères concrets qui sont communs à tous : le savant et celui qui est illettré, les gens de la ville comme ceux de la campagne. Ces critères sont : le lever et le coucher du soleil, l’apparition de l’aube, et l’apparition de la lune. Cette démarche constitue une grâce divine dans la mesure où tous ces rites sont subordonnés à des critères visibles communs à tous. » Abd Al-Karim Zaydân, Al-Mufassal, TII, Page 11.